ETAT DES LIEUX

Depuis fort longtemps, les inquiétudes face à l’avenir de l’humanité se multiplient. Ces inquiétudes sont en grande partie fondées sur l’augmentation de la fréquence ou même l’apparition de nouveaux phénomènes. Parmi ces phénomènes on retrouve :

a) Le changement climatique :
C’est un phénomène qui résulte du réchauffement de la planète causé par la concentration des gaz à effet de serre. En tan que tel, le processus naturel de l’effet de serre garde notre planète au chaud et lui permet de soutenir la vie sous diverses formes. Il se produit lorsque les gaz atmosphériques retiennent la chaleur du Soleil, l’empêchant de s’échapper de la surface de la Terre. Mais, si on ajoute les gaz à effet de serre provenant de la production ou de la consommation des différents biens, l’augmentation de la chaleur risque d’être insupportable pour la planète et ces habitants; car une hausse de quelques degrés seulement de la température peut nuire considérablement aux écosystèmes. Les scientifiques prévoient que la planète connaîtra, au cours de ce siècle, une hausse de la température annuelle moyenne allant de 1,4°C à 5,8 °C. Ces augmentations peuvent avoir des incidences négatives sur la santé et le bien être des êtres humains. Parmi ces incidences, on peut cité :
· une diminution des disponibilités en eau, et l’apparition de plus en plus nombreux des phénomènes de sècheresses à travers le monde.
· Une augmentation des risques d’inondation et des phénomènes météorologiques extrêmes. Les ours polaires subissent déjà les conséquences du changement climatique. Les feux de forêt devraient être plus fréquents et plus graves dans la forêt boréale.
· Diminution des rendements potentiels des cultures dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.

b) La destruction de la couche d’ozone :

La couche d’ozone est une poche de gaz bleuâtre qui se situent entre 20 et 25 Km au dessus de nos têtes. Elle se forme quand les rayons ultraviolets du soleil rencontrent de l’oxygène. Elle joue un rôle de filtre naturel en captant les rayons ultraviolets du soleil; ce qui nous protège des risques de cancer de la peau et de beaucoup d’autres maladies de la peau. En effet, certaines études ont montré que si « la couche d’ozone se réduisait de moitié, la peau de certains personnes se mettrait à peler après un bain de soleil d’un quart d’heure ». Mais, de nos jours, la couche d’ozone représente un problème pour la planète; car, au milieu des années 1980, les scientifiques ont découvert au dessus de l’antarctique une diminution de la couche. Depuis cette époque, les découvertes de la sorte ne cessent de se multiplier, et le niveau de diminution est de plus en plus important.

c) La pollution atmosphérique :
C’est un phénomène qui découle de la contamination de l’air par des milliers de particules et substances rejetées par nos activité (domestique, industrie, agriculture, transports, etc.) et par certains phénomènes naturelles. Elle peut se manifester de plusieurs manières, mais chaque fois avec des conséquences inestimables sur la population. En effet, avec des exemple comme accidents de Bhopal (« 40 tonnes de gaz toxique libérés et 4000 morts »
[1]) et Tchernobyl (« 120000 famille évacuées »), on peut facilement mesurer les conséquences sur les populations. Mais de façon plus explicite, la pollution atmosphérique peut avoir les effets suivants :
Sur la santé : Une augmentation des problèmes liés à la pollution de l'air, peut entraîner une augmentation des risques quant à la santé des enfants, des personnes âgées et des personnes atteintes de problèmes respiratoires.

Sur les matériaux : Il sont essentiellement affectés par la pollution acide qui entraîne une dégradation des édifices, monuments ou immeubles. La pollution atmosphérique met en danger notre patrimoine culturel et occasionne des coûts considérables pour leurs restaurations.
Sur les écosystèmes forestiers : Beaucoup de scientifiques sont d’avis que la pollution atmosphérique est l'un des nombreux éléments contribuant à l’appauvrissement des forêts. « En France, le programme DEFORPA (dépérissement des forêts attribué à la pollution atmosphérique) ainsi que des recherches en laboratoires, ont montré que les causes du dépérissement forestier sont très complexes telles que sols de mauvaise qualité, sécheresses anormales, présence de polluants dans l'atmosphère principalement la pollution acide et l'ozone. »[2].
Sur les écosystèmes d'eau douce : L'acidification des lacs et des cours d'eau entraîne une destruction parfois irréversible de la vie aquatique.

d) La diminution des ressources naturelles :
Elle résulte en grande partie de la surexploitation des ressources par les hommes. Ainsi, une étude a montré que « depuis 1945, 11% de la surface végétative de la planète s’est dégradée »
[3], ce qui peut expliquer la disparition d’un nombre incalculable d’espèces (végétales ou animales) sur la planète. En plus, cette diminution représente une grande menace sur nos habitudes de consommations. Pour mieux illustrer cette dernière, il suffit juste de voir les effets des dernières augmentations des prix du pétrole. De même, la question de l’eau devient de plus en plus préoccupante, car selon les statistiques plus de 1,2 Milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Malgré cette situation catastrophique, nos besoins individuels en ressource naturelle ne font que croître en plus de la croissance de la population; et le peu qui reste est menacé par les effets de nos activités et comportements. Parmi ces derniers, on peut citer entre autres la pollution des coures d’eau par les déchets, les feux de forêt, la destruction des forêt par l’acidification …etc.

e) L’empreinte écologique :
Tout d’abord, il faut dire que l’empreinte écologique est une mesure qui nous permet de déterminer notre influence directe sur la nature. Elle estime en nombre de terrain de foot de terre arables qui sont nécessaires pour subvenir à nos besoins (de nutrition, de déplacement, de logement,…etc.) individuels selon nos modes de vie. En d’autres mots, elle permet de « compare la consommation des ressources naturelles renouvelables et la capacité biologiquement productive de la nature »
[4]. Selon le « Rapport planète vivante », l’empreinte écologique globale de l’humanité a presque doublé au cours des 35 dernières années, et dépasse de 20 % les capacités biologiques de la Terre. En plus de cette augmentation, le rapport met en évidence les disparités existantes entre les pays selon leur niveau de revenu.



[1] Repères pratiques « Le développement durable » page 30
[2] Repères pratiques « le développement durable »
[3] Article de recherche de Mr Chackda Yorn
[4] http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html

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