LE DEVELOPPEMENT DURABLE COMME SOLUTION

Après de multiples rencontres au sommet pour réfléchir sur les manières de résoudre les problèmes précités, la grande majorité des dirigeants du monde sont arrivés à la conclusion que seul le développement durable est en mesure d’inverser la tendance des problèmes. Alors pour atteindre les objectifs du développement durable, nous disposons de beaucoup d’instruments et de recommandations. Mais dans le cadre de ce travail, nous allons plus nous intéresser aux instruments et recommandations qui ont un rapport avec les enjeux environnementaux du développement durable. plus certains outils et comportement sont nécessaires, à savoir :

a)La certification ISO-14001 (Système de management environnemental) :
La norme internationale ISO 14001 a été rédigée en septembre 1996 sous la responsabilité de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO). « Elle prescrit les exigences relatives à un système de management environnemental (S.M.E.) permettant à un organisme de formuler une politique et des objectifs prenant en compte les exigences législatives et les informations relatives aux impacts environnementaux significatifs.»
[1]. Elle s'intéresse aux aspects environnementaux que l'organisme peut maîtriser et sur lesquels il doit normalement avoir une influence. Son mode de fonctionne ressemble beaucoup à La Roue de Deming.

Élaboration d’une politique environnementale : la politique environnementale est le fondement de base de toutes systèmes de management environnementale; car selon ISO, elle représente « l’expression formelle par la direction à son plus haut niveau (…) de ses intentions générales et des orientations de l’organisme relatives (…) à sa performance environnementale. ». Ainsi, elle doit obligatoirement contenir quatre engagements, qui portent sur :
- La conformité règlementaire : respecter les lois, règlements et autres exigences auxquelles l’organisme souscrit
- La prévention de la pollution : Contrôler, empêcher ou réduire les impacte de l’organisme sur l’environnement.
- L’amélioration continue : toujours faire mieux faire
- Donné un cadre gestion pour atteindre les objectifs cibles.

La planification : elle consiste à identifier les aspects environnementaux sur lesquels ont peut agir et les exigences légales qui existent, afin de pouvoir fixer les objectifs et les cibles qu’on aimerai atteindre; et pour terminer établir un programme d’action pouvant nous emmener à l’atteinte des objectifs et cibles.

La mise en œuvre et fonctionnement : C’est l’étape la plus difficile, car elle correspond un peu à la combinaison des étapes Organisation et exécution du management classique.

Le contrôle et actions correctives : après la mise en œuvre, l’organisme doit forcement porter un regard attentif sur sa performance environnementale (L’atteinte des objectifs fixés) et apporter une correction préventives si nécessaire. De même cette performance doit être auditer par un Organisme accrédité pour voir si les objectifs sont atteints et s’ils sont conformes avec les exigences d’ISO.

Revue de direction : cette étape permet à l’organisme d’évaluer l’ensemble des étapes précédentes afin de repartir sur de nouvelles bases ou vers de nouveaux objectifs tout en restant dans une logique d’amélioration continue. C’est cette étape qui fait que le système évolue dans une Roue de Deming car à cause d’elle le cycle ne se ferme pas.

La peur de ce système tourbillon peut freiner l’engagement des responsables d’entreprise. Mais en comparant cette peur avec les bénéfices qu’une certification ISO-14001 peut apportée à une organisation; les bénéfices dissipent cette peur. Parmi ces bénéfices, ont peut citer entre autre :

L’amélioration de l’image : la certification ISO-14001 témoigne de l’engagement de l’organisme en tan qu’entreprise citoyenne.

La confiance des partenaires : Elle assure la confiance des parties prenantes (Clients, fournisseurs, Sous-traitants, investisseurs, collectivités locales, associations…etc.); car elle permet d’instaurer le dialogue entre les deux parties.

La maîtrise des coûts : ISO-14001 permet de prévenir les incidents et de minimiser leurs impacts grâce aux actions préventives, un possible retour sur investissement au travers d'une réduction des coût de consommation et des rejets de déchets, une amélioration de l'image de l'entreprise, et une meilleur productivité des employés (car ils seront plus motivés à cause de leurs participation plus accrue).

Avantage concurrentiel : de plus en plus beaucoup de marché ne sont accessibles qu’aux organismes certifiées, donc avec le SME on a facilement un marché plus élargi.


b) Les permis d’émissions échangeables :
C’est un système qui existe aux États-unis depuis les années 1976. Mais, avec le Protocole de Kyoto, il a fait un retour sur le devant de la cène. En effet, le protocole de Kyoto est un accord entre 160 pays, qui impose une limite contraignante d’émission de gaz à effet de serre par pays sur la période 2008-2012 afin de pouvoir réduire les émissions totales de 5,2% par rapport au niveau de 1990. Alors, pour atteindre cet objectif, il propose la création d’un système international de permis d’émission échangeables. Ce système permet d’agir indirectement sur les agents économiques en utilisant les mécanismes du marché notamment le prix afin de pouvoir réduire les émissions nuisibles à l’environnement et influencer sur le comportement des consommateurs (pression à la hausse sur le prix des produits ou activités nuisible à l’environnement).

Fonctionnement du Système : il repose sur trois étapes qui sont :
- Déterminer la quantité total de gaz à effet de serre pouvant être rejeter annuellement au niveau national : Cette quantité est fonction des engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto. En effet pour la période 2008-2012 chaque pays c’est engagé à réduire d’une certaine quantité par rapport à ses émissions de 1990. Ces quantités sont plus ou moins supérieures au taux de 5,2%.
- Répartir cette quantité entre les différentes entreprises : La répartition de la quantité totale pouvant être rejeté dépend de chaque pays. Certains pays préfèrent une première allocation gratuite selon des critères préétablis (Secteur d’activité, taille de l’entreprise,…etc.), et d’autre préfèrent vendre directement sur le marché. Dans ce dernier cas, les entreprises doivent acheter la quantité qu’elles souhaitent émettre. L’or de cette étape, le plus grand problème reste à trouver une répartition équitable de la quantité totale. Ce problème de répartition équitable se pose surtout en terme de concurrence international et en terme d’équité intersectorielle.
- Laisser ultérieurement le marché modifier l’allocation initiale : Une fois l’équation de la répartition résolut, les autorités publiques doivent se retirer et laisser le marché agir. En permettant les échanges de permis entre les entreprises, celles-ci vont créer un nouvel équilibre en fonction du degré de pollution de leurs activités ou de leur technologie. Ainsi, les entreprises les moins polluantes n’auront pas besoin de tout leur quota et vont mettre le restant sur le marché pour celles qui auront dépassé leur quota. Comme pour les entreprises, Le protocole de Kyoto permet aussi un échange de permis entre les pays.

Comme tous les instruments le système de permis échangeable présente des avantages et quelques problèmes qui se présentent comme suit :

Avantages : le système présente beaucoup d’avantages les plus importants sont :
i. Minimiser le coût total de la réduction de la pollution : Les entreprises ayant de faibles coûts de réduction ont toujours un avantage financier à réduire leurs émissions de gaz polluantes puisqu’elles peuvent vendre leurs permis excédentaires sur le marché; et celles ayant un fort coût de réduction vont préférer acheter ces permis au lieu d’investir dans de nouvelles technologies (plus coûteux) pour réduire leurs émissions. De ce fait, les objectifs de réduction sont atteints avec le coût total le plus faible.
ii. Favoriser l’innovation technologique : Pour plus bénéficier des avantages financiers découlant de la vente de permis sur le marché, les entreprises seront tentées par la recherche de nouvelles technologies pouvant leur permettre de réduire les émissions à des coûts moindres. De même, les entreprises qui ont des coûts de réductions assez élevées, vont rechercher des technologies leurs permettant de bénéficier des même avantages financiers que les autres entreprises.
iii. Atteinte des résultats mesurables et prédéterminés : Contrairement aux autres instruments économiques, avec les permis échangeables on est sure d’atteindre le niveau de réduction voulu avec la complicité du marché et des innovations technologiques.

Problème : Le problème majeur avec le système des permis échangeable est la question d’équité soulevée au niveau de la répartition. Alors, comme il n’y a pas un consensus sur cette question, il ne peut y avoir une recette magique. Mais, pour aider les décideurs à résoudre ce problème, il existe une certains nombres de questions dont les plus importants sont :
- Il serait-il efficace oui ou non de vendre les permis l’or de la première allocation?
- Si non, sur quelle base allons faire la répartition?
- Cette base prend-t- elle en compte l’intérêt de tous les secteurs et sous-secteurs?
- Quelle place le système réserve aux nouveaux entrants?
- Quels impactes sur les entreprises évoluant à l’international, dans un contexte de concurrence?

c) Diminution de la consommation d’énergies polluantes :
Ici il s’agit plus d’un comportement lié à notre consommation d’énergie. En effet, depuis le début de la révolution industriel, la consommation d’énergie n’a cessé d’augmenter avec le temps. Or, si on regarde de près la nature de cette forte demande, on s’aperçoit que plus des ¾ sont consacrés aux énergies fossiles (Charbon, Gaz et pétrole), dont la consommation émet des gaz à effet de serre. Ainsi, dans une logique de développement durable, il est implicitement demandé de réduire la consommation d’énergie polluante afin de pour réduire nos impactes sur l’environnement. Vu la place prise par ces énergies dans la vie de tous les jours, une réduction de leurs consommations, passe forcement par la recherche d’autres sources d’énergies. Ces énergies alternatives existent de nos jours avec des coûts, qui sont un peu plus ou moins désavantageux comparés aux énergies fossiles. Mais malgré ce problème de coût il y a raison d’espérer que la substitution pourrait se faire assez rapidement si l’on tient compte de la croissance exponentielle du marché des énergies renouvelables ces dernières années. Parmi ces alternatifs, on retrouve entre autre :
Le nucléaire
L’éolien
Le solaire
La biomasse
La photovoltaïque…etc.

L’avantage principal de toutes ces sources d’énergie renouvelables est leurs rentabilités sur le long terme. Cette rentabilité est du au fait qu’à part l’investissement initial et quelque entretiens, elles sont autonomes tout au long de leur vie. Toutes fois, on ne peut terminer cette partie sans souligner les inquiétudes et critiques soulever par certaines de ces sources d’énergie. Ainsi, pour le Nucléaire, il existe beaucoup d’interrogation sur la sécurité (dangereux en cas d’accident) et comment traité ces déchets en fin de vie; pour l’éolien et le solaire, les critiques portent sur la pollution engendrée l’or de leurs fabrications.


[1] www.ISO.com

Aucun commentaire: